Lucy in the sky

MISSION :
MAÎTRE D’OUVRAGE :
LOCALISATION :
Chaumont sur Loire, 41
SURFACE :
200 m2
MONTANT DES TRAVAUX :
EQUIPE DE MAITRISE D’OEUVRE :
ANNÉE :
Comment ne pas être fasciné par ces plantes qui, il y a plus de 100 millions d’années,étaient terrestres et qui pour survivre dans un environnement hostile se sont transformées pour quitter leur état de terrestre et atteindre celui d’épiphyte* ?
Et comment ne pas être reconnaissant à Lucy d’être enfin descendue de son arbre érythréen , 99 millions d’années plus tard ?
Aujourd’hui, les abeilles ne supportent plus leur condition d’honnêtes ouvrières agricoles butineuses et meurent en rase campagne sous l’effet conjugué des insecticides appliqués au tournesol, maïs ou arbres fruitiers.
Si la moitié survit, celles qui ont rejoint la ville prospèrent, nous dit-on, dans les ruchers qu’on leur installe sur les toits de nos cités ?
Les hommes aussi se réfugient dans les villes pour y chercher les ressources que leur campagne ne peut plus leur donner. Cependant leurs jardins peinent à se trouver une place au soleil. Aussi devront-ils s’adapter tels les épiphytes en prenant de la hauteur.
Le jardin du futur est sur la ville. Il la contemple et par-delà contemple son grand paysage. S’il est déraciné, il s’adapte et emprunte à la technique ses ressources : culture hors-sol, palette des épiphytes, hydroponie, tapis végétalisés, énergie solaire,brumisation…
Ainsi, l’une des plus grandes découvertes de biodiversité est bien encore à ce jour la richesse de la canopée, jardin hors-sol sur le toit des forêts primaires. Après la pharmacopée, le jardin s’intéressera à ce vaste monde pour le toit des villes. Le végétal colonisera la ville et se nourrira de son eau, de son air et de ses déchets.
Quant aux jardiniers ! ils seront là pour orchestrer cette symbiose au sein de l’écoumène* et en apprécier la diversité des bienfaits.
Lucy : notre ancêtre, descendue des arbres.
Epiphyte : Les épiphytes, plantes dont les racines s’ancrent à la surface d’autres plantes, vivent sur la canopée et montrent une grande variété d’espèces appartenant à différentes familles comme les Orchidaceae, les Bromeliaceae, les Cactaceae, mais aussi des fougères. Elles fabriquent leur propre sol en piégeant la matière organique morte et les poussières. Leur position élevée leur permet d’accéder à la lumière. Les racines pendent dans le vide pour certaines espèces et absorbent l’eau qu’elles mettent en réserve. Ces végétaux très éloignés entre eux au niveau de la classification botanique montrent différentes adaptations pour assurer ainsi leur survie pendant des périodes de sécheresse occasionnelles. Les broméliacées, comme les genres Achmea, Vriesa, … emmagasinent l’eau dans le coeur de la plante pour assurer un approvisionnement régulier de celle-ci. Certaines s’associent à des fourmis pour se protéger des attaques d’animaux prédateurs.
Ecoumène : notion géographique pour désigner l’ensemble des terres habitées ou exploitées par l’homme
Revue de presse et web

Le Moniteur, Juillet 2011

Paris côté jardin, Juillet 2011

La Nouvelle République, mai 2011

La Nouvelle République, mars 2011
« 1200 cagettes pour créer un jardin à Chaumont »
Présentation du projet « Lucy in the sky » dans le cadre du festival de Chaumont sur Loire.

Ecology, Septembre 2011
« Garden of the future »
Présentation du projet « Lucy in the sky » dans le cadre du festival de Chaumont sur Loire.
Article en anglais

Le jardin d’Hélène, Février 2011
Présentation du projet « Lucy in the sky » dans le cadre du festival de Chaumont sur Loire.