Réhabiliter la friche Quelle vers un jardin habité

RÉHABILITATION DE LA FRICHE
QUELLE – TRANCHE 2
MISSION :
Volet paysage du permis de construire
MAÎTRE D’OUVRAGE :
Réalités
SURFACE :
1,55 hectare
Surface totale des coeurs d’îlots :
9 888m2
(T2 – Bâti )
MONTANT DES TRAVAUX :
/
EQUIPE DE MAÎTRISE D’ŒUVRE :
Blanchet Ferray
L’Heudé
Boille
ANNÉE :
2022
UNE COMMANDE
L’objet de la commande concernait l’aménagement des espaces publics structurant un îlot issu de la réhabilitation de la friche Quelle, à Saran, dans la métropole d’Orléans.
Ces espaces se composent d’un axe principal nord-est / sud-ouest : une diagonale concentrant les flux piétons et cyclables au sein de l’îlot, et dessinant une perspective forte au sein du projet. Puis de part et d’autre de cette diagonale, le site se divise en cellules dispersant les flux secondaires au sein des bâtiments, dans lesquelles prennent place des espaces arborés évolutifs supportant plusieurs fonctions.
UNE DÉMARCHE
Les espaces extérieurs des bâtiments nouvellement créés s’articulent autour de logiques fonctionnelles, esthétiques et écologiques pour créer un coeur d’îlot qualitatif. L’idée étant de produire un coeur arboré mêlant lieux d’agrément, conditions microclimatiques favorables, gestion des eaux pluviales à même la parcelle, et solutions aux pollutions constatées sur la friche. Ainsi, le projet paysager s’appuie sur 3 grands axes :
1 : une forte densité arborée et plantée, destinée à réguler localement les effets du dérèglement climatique en offrant un cadre de vie frais, humide et ombragé en coeur d’îlot. La concentration et l’organisation des sujets variant, les arbres, arbustes et vivaces créent des ambiances de vergers de pause, de clairières conviviales, ou bien de forêts plus intimes favorisant la biodiversité en zone polluée. La présence de nombreux arbres fruitiers et d’espèces bocagères traduisent l’idée d’un jardin comestible habité, d’un espace de nature local et harmonieux.
2 : les noues paysagères et prairies fleuries, permettant d’absorber les eaux de pluies, limitant ainsi leur gestion par les réseaux et participant à leur infiltration en pleine terre.
Les noues et prairies contribuent à créer des abords de bâtiments frais et esthétiquement agréables, au sein de jardins d’infiltration qui leur sont dédiés et qui viennent s’intégrer au reste des espaces publics.
3: un mobilier simple et qualitatif, dispersé sur toute la surface du projet, ainsi que des placettes d’accroche aménagées aux deux extrémités de la diagonale, qui invitent les usagers à l’appropriation de l’espace, depuis l’extérieur jusqu’au coeur d’îlot.